vendredi 9 août 2013

Didier Super

Didier Super
 http://didiersuper.com/

Avant 2002, Didier Super fait partie du groupe amateur Zeu Discomobile, qui fait principalement des reprises punk de chansons françaises connues. L'été, il forme un duo de cascadeurs de rue en BMX, avec son compère Fabrice, sous le nom : les têtes de vainqueur. Didier n'a cependant jamais été lui-même professionnel de BMX.

En 2002, Didier se met à écrire des chansons acides, pleines de second degré, rejetant volontairement toute notion de bon goût et de politiquement correct. Comme d'autres artistes, il utilise la provocation afin de se faire connaître plus facilement et reconnait que l'on peut qualifier ses chansons de "merde". Dans ses chansons, il « s'en prend » tour à tour aux pauvres, aux « cons », aux caniches, aux cathos, aux petits enfants chinois qui fabriquent des jouets de mauvaise qualité sans aller à l'école, etc. L'ironie, le cynisme, le n-ième degré et la dérision sont donc les armes favorites de Didier Super. La grande simplicité de l'instrumentation (généralement constituée, sur les enregistrements « studio », d'un orgue pour enfants et de quelques accords de guitare) et de la voix (pas souvent juste) est totalement assumée. Didier Super encourage son public et les internautes à télécharger ses œuvres sur les réseaux pair à pair et donne même son album à télécharger sur son site officiel.

Dès cette époque, Didier met en ligne des vidéos d'abord pour se faire connaître, puis pour faire la promotion de ses albums. Les plus connues sont Misère Joyeuse où il fait dire « Merci Tsunami » à des Indiens, et celle où il urine sur la porte d'Universal, prétextant qu'il pensait qu'ils avaient fermé à cause de la crise.

En 2004, Didier signe un contrat chez V2 Music. Il sort alors son premier album, Vaut mieux en rire que s'en foutre, qui n'est rien de plus que sa démo réenregistrée avec de vrais instruments. La page critique musicale du magazine Télérama lui attribue un symbole qu'elle ne décerne qu'en de très rares occasions : un canon. Le chroniqueur qualifie l'album de « plus mauvais disque du monde et de tous les temps ». Didier Super est néanmoins cité dans un article du no 2952 de l'hebdomadaire, daté de l'été 2006, traitant du rôle positif et de la nécessité de la provocation.
En réalité, Didier n'a que faire de ses albums, qui ne lui rapportent que 50 centimes chacun, et sur lesquels il clame mettre ses moins bonnes chansons. Il s'en sert pour attirer le public à ses concerts, car, formé par le théâtre de rue, c'est cet aspect de la chanson et du contact qui l'intéressent.

En 2007, V2 Music est racheté par Universal. On le presse alors de sortir un deuxième album, qui sort finalement le 2 avril et est intitulé Vaut mieux en rire que s'en foutre 2 - version pour les vieux. Il s'agit en fait d'une reprise des chansons de son premier album, accompagnées d'un orchestre symphonique. Les chansons n'ont pas changé de titre, si ce n'est l'ajout de la mention « (version pour les vieux) ».
Toujours pressé par Universal, Didier sort son troisième album Ben quoi ? le 28 avril 2008, album qui reçoit quant à lui une critique positive de Télérama.
Enfin, en 2009, pour le dernier album de son contrat, Didier fait tourner ses amis et sort un album de son groupe, Zeu discomobile, où il reprend des standards de la chanson française, et qu'il intitule La merde des autres. Universal ne renouvelle pas son contrat.

Une fois son contrat avec Universal terminé, la fréquence de ses concerts baissant drastiquement au profit de ses autres spectacles - il va jusqu'à annoncer sur son site qu'il n'y en aura plus, et met une vidéo de concert en ligne - Didier décide de raconter toute son aventure dans le monde de la musique dans une BD. Il y raconte les dessous de l'industrie musicale qui exploite les artistes et les pousse à sortir des CD sans inspiration, et à tourner jusqu'à épuisement.

Albums Download
Disponible sur leur site aussi !

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